La joyeuse tragédie (2009-2010)
« Le peintre a fait voler en éclats ce qui nous était chair. Avec les restes épars, les ossuaires endeuillés, il façonne des figures de fortune. Une balade s'élève dans les volutes des corps. Alors les défunts se réveillent nouveaux-nés, délestés des destins assignés de leurs armures passées. Dépouilles rêveuses, souvenirs écorchés, cailloux pensifs comme des crânes... se balancent avec grâce dans l'air effervescent. Lestes danses macabres et valses fantastiques effacent la gravité. Et la mort a le rire de tout ce qui peut vivre. »
« Odyssée perpétuelle, chaque naissance inaugure une nouvelle fois le trépas. La mort perd ses dents pour boire au sein du printemps. Et le temps fond dans l'inchangeant mouvement. »